Un constat à décortiquer dans son procédé
Vous l’aurez compris, tous ces changements en 40 ans n’ont pas le même impact sur l’environnement et au niveau social. Pour reprendre l’exemple que nous avons souligné dans la première partie de l’article, le volume de la production textile a doublé entre 2000 et 2014.
Chez Adalma le début de notre histoire s’est écrit à partir de ces constats. On ne voulait pas participer davantage aux dégâts insufflés par l’industrie de vêtement.
Ainsi, nous avons commencé par décortiquer en détail la chaîne de production d’un vêtement conventionnel, en soulignant les parties à gros impacts socio-environnementale, et d’y répondre avec des solutions concrètes. Le média We dress fair résume notre pensée en affirmant que « Produire génère une pollution. Le tout est de savoir la quantifier, la maîtriser, et la minimiser ».
Ainsi, nous vous proposons de nous suivre au début de cette réflexion que l’on a entamé il y a quelques années maintenant. Et pour bien comprendre, nous vous avons illustré le chemin classique qu’emprunte un vêtement de la graine jusqu’à sa vente, pour vous dévoiler ensuite les solutions que nous avons mises à l’œuvre chez Adalma.
Illustration de comparaison (2 chaînes de production): le chemin de nos vêtements
Schéma 1 : Chaîne de production classique d’un vêtement et pollution
Schéma 2 : Chaîne de production d’un vêtement éco responsable (Adalma)
*Le transport entre chaque étape que nous avons détaillée est une réalité, il peut s’effectuer par
voie terrestre (camion), aérienne (avion) ou marine (bateau). Chacun de ces modes transport perturbe fortement les écosystèmes qu’ils traversent, et émettent une quantité de CO2 non négligeable (en particulier le transport terrestre et aérien).
**Les étapes comprises entre le début de la chaîne de production et l’étape du packaging sont généralement dispersées entre des pays du continent Africain, Asiatique et peuvent parfois comprendre une étape en Europe de l’Est. C’est l’effet de la délocalisation : la distance grandissante entre les studios de design et les ateliers de productions au profit de moindre coût.
*** Les émissions de CO2 sont difficiles à déterminer à chaque étape. On peut vous dire, pour vous illustrer qu’un tee-shirt issu d’une chaîne de production conventionnelle émet environ 5 kg de CO2. Mais ce qui nous semble le plus important à retenir est que le problème c’est le fonctionnement global de cette industrie qui en fait l’une des plus polluantes aujourd’hui (au moins dans le top 5) et qui en fait une actrice principale du dérèglement climatique.
Nos choix à la loupe
En ayant choisi de ne confectionner qu’à partir de tissus déjà existants, nous avons réussi à répondre aux 4 étapes les plus impactantes. Ces choix guidés par notre envie de réduire notre impact négatif au maximum, nous ont amenés vers une façon différente de créer et d’imaginer nos collections, notre processus de création s’est inversé.
A présent, avec cette illustration et ces explications, notre méthode de confection ne devrait plus
avoir de secret pour vous.
A très vite pour un nouveau chapitre des dessous d’une nouvelle mode.